Photos prises
avant la restauration
Avant sa restauration, l'orgue était placé à la tribune de l'abbatiale.
Il était caché derrière une montre (façade constituée d'un jeu de principal de 8 pieds)
qui était rattachée à l'orgue par des conduites souples en plastique qui faisaient partie
d'un système de traction pneumatique.
Souvent, les orgues à cylindre étaient placés derrière une façade de tuyaux factices ;
à Airvault, il s'agissait d'un vrai jeu d'orgue destiné à donner du corps à cet instrument
petit par rapport aux dimensions de la nef.
photo Philippe Bachet
L'orgue en cours de démontage pour restauration.
On peut supposer que les airs contenus dans les cylindres étaient tombés en désuétude,
que les organistes qui ne disposaient sur l'instrument d'origine que de 37 notes ont demandé
un agrandissement de l'étendue du clavier pour pouvoir jouer des pièces d'orgue.
Comme le montre cette photo, le système de lecture des cylindres avait été supprimé,
on avait rajouté des notes, donc des tuyaux placés sur un petit sommier.
photo Philippe Bachet
Ce sommier supplémentaire avait été installé dans un espace libre en haut du buffet.
photo Philippe Bachet
L'orgue avant restauration vu de dos.
On voit bien les tuyaux rajoutés sur le petit sommier.
On avait installé un jeu de cromorne pour remplacer un jeu de clairon d'origine.
On remarquera le faisceau de tuyaux en plastique qui partent de l'orgue pour faire parler les tuyaux de montre
et la soufflerie manuelle qu'ont manœuvrée de nombreux enfants airvaudais.
photo Philippe Bachet
La laye avant restauration : la partie haute correspondant
au système de lecture des cylindres avait été
condamnée avec du papier collé. Seules étaient restées
les soupapes de la partie basse correspondant
au clavier manuel.
Peut-être est-ce l'existence de ce clavier manuel qui a sauvé cet orgue. Très souvent, les orgues à cylindre ne disposaient
que du mécanisme de lecture des rouleaux. Lorsque la musique qu'ils contenaient est devenue obsolète, ces instruments
ont perdu tout intérêt et ont été abandonnés. A Airvault, grâce à son clavier manuel et à son agrandissement, l'orgue
a continué de servir et a été entretenu. Les cylindres ont été conservés dans leurs caisses et on a donc pu envisager un
retour à l'état d'origine.